A LA UNE – DIOCESE DE GOMA https://diocesedegoma.org SITE WEB DU DIOCESE DE GOMA Fri, 14 Nov 2025 12:13:42 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://diocesedegoma.org/wp-content/uploads/2024/09/cropped-LOGO-DIOCESE-DE-GOMA-03-32x32.jpg A LA UNE – DIOCESE DE GOMA https://diocesedegoma.org 32 32 HOMÉLIE DU XXXIIIè DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE/C https://diocesedegoma.org/2025/11/14/homelie-du-xxxiiie-dimanche-du-temps-ordinaire-c/ https://diocesedegoma.org/2025/11/14/homelie-du-xxxiiie-dimanche-du-temps-ordinaire-c/#respond Fri, 14 Nov 2025 12:00:31 +0000 https://diocesedegoma.org/?p=1404 En célébrant aujourd’hui le 33e dimanche du Temps Ordinaire ; nous tendons vers la fin de l’année liturgique. Le Dimanche prochain nous célèbrerons la Fête du CHRIST-ROI DE L’UNIVERS. Avec la fin de cette année liturgique, l’Église nous tourne vers la fin du monde et ravive notre attente de l’avènement du Christ.

Le discours eschatologique de Jésus dans l’Évangile de ce jour semble créer des peurs, des paniques, des désespoirs…Les disciples de Jésus, comme tout le monde, sont émerveillés en voyant la beauté du Temple construit en marbres, en or, ses teintures

Et Jésus dit : « Tout sera détruit » : il s’agit d’une parole prophétique qui déclare que, par le rejet du Christ, l’alliance est rompue et le temps du jugement est venu.

Jésus annonce la fragilité et la caducité des plus belles et grandes œuvres humaines : maisons, richesses, pouvoirs, savoirs, etc. Tout sera détruit.

A la question de savoir à quelle date. Il nous faut vivre, jour après jour, sans savoir l’heure. L’essentiel pour Jésus est que ses disciples soient en dehors de la fièvre apocalyptique et des terreurs qu’occupent constamment l’imagination des hommes et les font se jeter dans les bras des faux-messies, des faux-prophètes qui surgissent partout dans la société. C’est pourquoi Jésus Christ nous engage aujourd’hui et maintenant à lui faire confiance. A nous de persévérer dans la fidélité à l’Évangile.

Bien-aimés de Dieu, jusqu’aujourd’hui, l’Église est persécutée à cause de rendre son témoignage de Foi. Mais la persécution, l’épreuve de la Foi, loin d’être une chose redoutable, pour Jésus, est une sorte de chance : une occasion de « rendre témoignage » devant les persécuteurs. A l’exemple des Apôtres qui ont professé leur foi : « Il n’y a sous le ciel aucun autre nom offert aux hommes qui soit nécessaire à notre Salut » (Ac 4, 12). Le Christ soutient ses fidèles. Ainsi Il assurera lui-même notre défense.

Ne doutons pas de l’avenir meilleur  comme le faisaient les Hébreux au retour de l’Exil (Première lecture). Entendons le cri de l’espérance du Prophète annonçant « le jour de Dieu » : Toute histoire a un sens. Comme tout enfantement, le monde nouveau naît toujours dans la douleur pour laisser place à la joie.

Et le Psaume de ce jour nous le rassure : Acclamons le Seigneur, car il vient et sa venue est sûre comme l’aurore.

Que le Seigneur nous donne la grâce de la Fidélité, de l’Espérance, de la Patience et de la Joie malgré tout. Soyons ses témoins, par notre persévérance, nous obtiendrons la vie éternelle.

ORAISON : Accorde-nous, Seigneur, de trouver notre joie dans notre fidélité : car c’est un bonheur durable et profond de servir constamment le Créateur de tout bien. Par Jésus Christ…Amen.

  Abbé Gédéon BAHATI

  Diocèse de Goma

 

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32ème Dimanche – Temps Ordinaire – Année C / Dédicace de la Basilique du Latran https://diocesedegoma.org/2025/11/12/32eme-dimanche-temps-ordinaire-annee-c-dedicace-de-la-basilique-du-latran/ https://diocesedegoma.org/2025/11/12/32eme-dimanche-temps-ordinaire-annee-c-dedicace-de-la-basilique-du-latran/#respond Wed, 12 Nov 2025 14:10:08 +0000 https://diocesedegoma.org/?p=1393 Dimanche 09 Novembre 2025

32ème Dimanche – Temps Ordinaire – Année C / Dédicace de la Basilique du Latran

Première lecture : 2 Mac 7,1-2.9-14 / Ps 16 / Deuxième lecture : 2 Th 2,16 – 3,5  / Évangile : Lc 20,27-38

En ce dimanche nous fêtons la dédicace de la basilique du Latran érigée vers 320 à Rome. Elle est la cathédrale du pape ; elle rappelle que le ministère du pape est d’être le signe visible de l’unité du peuple de Dieu.

Après avoir célébré la solennité de tous les saints et commémoré tous les fidèles défunts, la liturgie de la parole de ce dimanche nous rappelle encore une fois de plus que Dieu nous appelle incessamment à la vie. Ce Père qui ne veut qu’aucun de ses enfants ne se perde mais que tous aient la vie, et la vie en abondance.

À travers le témoignage donné dans la première lecture des sept frères et leur mère martyrisés lors de la sanglante persécution vers l’an 68 avant le Christ, nous sommes appelés aussi à lever nos yeux vers le Ciel et reconnaitre que les souffrances de la vie présente ne peuvent se mesurer à la joie que notre Dieu nous prépare. Cette mère et ses sept enfants sont torturés et mis à mort car ils n’ont pas été prêts à renoncer à leur tradition juive sur la confiance en Dieu seul car mieux vaut mourir par la main des hommes quand on attend la résurrection promise par Dieu… Cette scène du martyre nous montre que l’itinéraire chrétien ne se définit pas par les souffrances que nous avons à endurer mais par notre attachement à Dieu pendant les divers moments obscurs en ayant la ferme assurance que rien ne peut arrêter la main de Dieu pour nous rejoindre lorsque le monde nous persécute. En effet, notre unique espérance est d’appartenir corps et âme, dans la vie, comme dans la mort, non à nous-mêmes, mais à Dieu, et à notre Sauveur Jésus-Christ, cela parce que si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. (Rm14,7-9).

C’est dans cette perspective que Saint Paul écrivant aux Thessaloniciens (deuxième lecture) rappelle que nous sommes aimés par Dieu et c’est Lui-même qui nous a toujours donné réconfort et bonne espérance par sa grâce. C’est en Lui que doit résider toute notre confiance car comme nous le rappelle si bien le Christ dans la finale de l’évangile : notre Dieu n’est pas le Dieu des morts mais des vivants ! la mort n’a donc pas le dernier mot pour ceux qui vivent pour le Christ, dans le Christ et avec le Christ. Par notre vie accueillons toujours la vie nouvelle que le Christ nous donne sans cesse , Lui qui nous a mérité d’être des fils dans le Fils.

Prions en ce dimanche qu’à travers cette parole de vie reçue ravive en nous ce désir d’appartenance à l’unité de l’Église réunie autour du pape à travers l’image de la dédicace de la Basilique de Latran que nous célébrons en ce jour. Que le Seigneur nous aide à être des hommes et des femmes qui croient fermement que la vraie vie et alors la vie en abondance voire éternelle ne s’obtient qu’auprès de Dieu qui nous a racheté dans le Christ!

Père Yves Merle Serushago, Carme Déchaux

 

 

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Inhumation : de derniers hommages rendus à l’évêque émérite Faustin Ngabu https://diocesedegoma.org/2025/11/03/inhumation-de-derniers-hommages-rendus-a-leveque-emerite-faustin-ngabu/ https://diocesedegoma.org/2025/11/03/inhumation-de-derniers-hommages-rendus-a-leveque-emerite-faustin-ngabu/#respond Mon, 03 Nov 2025 13:21:33 +0000 https://diocesedegoma.org/?p=1385 Le corps de l’évêque émérite de Goma, Faustin Ngabu, repose à jamais au Sanctuaire d’Adoration de Goma, où reposent également Mgr Joseph Busimba (premier Eveque de Goma) et le Bienheureux Floribert Bwana Chui. Les derniers hommages lui ont été rendus le samedi 1er novembre 2025 au cours d’une célébration eucharistique dite par l’archevêque de Bukavu, Mgr François-Xavier Maroy avec à ses côtés 7 évêques et une centaine de prêtres venus non seulement de la RDC et du Rwanda.

Né à Lokpa en 1935, ce prélat originaire d’Ituri a pendant 36 ans conduit avec foi et sagesse le diocèse de Goma, et a réalisé 51 ans d’épiscopat au service de l’Église et du peuple de Dieu. Sa devise, « Que tous soient un », demeure le témoignage vivant de son ardent désir d’unité et de paix.

Dès la nouvelle de son appel vers le Père, pour consacrer son âme au Seigneur, le peuple de Dieu de Goma s’est joint à l’Ordinaire du lieu ainsi qu’à tous les prêtres, religieux et religieuses à travers des prières et de vêpres de l’office des défunts à la procure Saint André de Goma, où habitait Mgr Faustin puis à la Cathédrale de Goma où a eu lieu sa veillée mortuaire le vendredi 31/11/12025 avant de procéder à ses funérailles le samedi 1er novembre 2025.

Au sanctuaire d’adoration, ancienne Cathédrale de Goma et place sur laquelle Mgr Faustin Ngabu a reçu son ordination épiscopale, s’est déroulée alors la messe funèbre suivie de l’enterrement digne au sein de ce même sanctuaire.

Dite par Mgr François Maroy, Archevêque de Bukavu, cette messe funèbre a connu la concélébration de 7 autres évêques venus du Congo et du Rwanda, d’une centaine des prêtres, de plusieurs religieux et religieuses ainsi que des milliers de fidèles chrétiens de Goma, des délégations de Bunia et de Mahagi-Nioka.

Dans son homélie, l’Archevêque de Bukavu a invité les fidèles à suivre le modèle de Mgr Faustin Ngabu, celui d’un combattant de la foi et d’un pasteur qui a voué sa vie à prôner la paix et à lutter contre les antivaleurs.

Dans les prises des paroles, la CENCO, par son 1er secrétaire général, Abbé Georges Kalenga, a salué la mémoire d’un architecte mystique du dialogue et de la foi.

L’ACEAC de son coté, dans le message lu par Mgr Vincent Harolimana, a salué la mémoire d’un pionnier de la communion ecclésiale en Afrique centrale. Pour elle, Mgr Faustin Ngabu est un « Grand pasteur » qui a marqué l’histoire du diocèse de Goma par son dévouement et sa proximité.  Il a ensuite insisté sur le rôle visionnaire de Mgr Ngabu dans la construction de la communion ecclésiale, non seulement au sein de l’Église du Congo, mais aussi entre les diocèses du Burundi, de la République Démocratique du Congo et du Rwanda. C’est sous son impulsion qu’est née, le 3 décembre 1984, l’Association des Conférences Épiscopales de l’Afrique Centrale.

Pour Mgr Willy Ngumbi, évêque de Goma, Mgr Faustin Ngabu est un père, évoquant une relation de père et fils ; « je suis son fils, je suis son produit. Il m’a ordonné prêtre en 1993 et m’a encore accueilli ici quand j’ai été nommé évêque de Goma. Il a toujours été près de moi pour des orientations et des conseils chaque fois qu’il le pouvait. Cette transmission générationnelle montre comment l’influence d’un homme d’Église peut façonner des décennies de vie pastorale », a déclaré Mgr Willy.

Il a ensuite adressé un message de condoléances à toute la famille biologique de Mgr Faustin Ngabu et l’a remercié d’avoir donné son fils pour l’œuvre de Dieu et de l’Église notre mère.

S’en est suivi alors les absoutes ainsi que l’enterrement au sein du sanctuaire d’adoration de Goma, où il git désormais au près de son prédécesseur Mgr Joseph Busimba, 1er évêque de Goma ; et à quelques mètres du Bienheureux Floribert Bwana Chui dont ses reliques sont désormais enterrés dans ce même édifice.

Dans une région encore secouée par les violences, Son message de fraternité et son combat contre les divisions restent un testament précieux pour les générations futures et pour tous les pays des Grands-Lacs.

Angèle Buke et Lydie Waridi Kone

Communication

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HOMÉLIE DE LA SOLENNITÉ DE TOUS LES SAINTS https://diocesedegoma.org/2025/11/03/homelie-de-la-solennite-de-tous-les-saints/ https://diocesedegoma.org/2025/11/03/homelie-de-la-solennite-de-tous-les-saints/#respond Mon, 03 Nov 2025 09:20:41 +0000 https://diocesedegoma.org/?p=1380 Dimanche,  02 Novembre 2025

Ap 7, 2-4. 9-14 ; Ps 23, 1-6 ; 1Jn 3, 1-3 ; Mt 5, 1-12.

Frères et sœurs dans le Christ,

En ce jour où nous nous unissons d’une manière particulière à l’Église céleste, contemplant la magnificence de Dieu à la travers la foule immense qu’on ne peut dénombrer, la liturgie de la parole tourne autour de la vocation universelle à la sainteté et du chemin pour y parvenir, les béatitudes, nous incitant ainsi à prendre les saints comme des modèles. Cependant, d’entrée de jeu, l’esprit se questionne sur le sens du culte des saints.

La fête liturgique des Saints est une fête du Christ et de l’Église, elle s’insère dans le grand mystère pascal du Christ et de l’Église, son corps mystique. La mémoire des saints est célébrée au cours de l’Eucharistie pour souligner que le Mystère du Christ est la source de toute sanctification et de toute glorification. Ainsi, la célébration de la fête des saints dans l’Eglise n’est rien d’autre que la célébration de l’unique mystère du Christ dont ils sont témoins éloquents.

Par ailleurs, la Toussaint est la fête de notre vocation et de notre espérance. Elle nous encourage à semer aujourd’hui la petite graine de la sainteté en vivant concrètement les Béatitudes. Nous fêtons aujourd’hui tous les saints officiellement connus et ceux, connus de Dieu Seul ; telle la foule immense décrite dans la première lecture, il s’agit des fidèles qui ont vécu dans l’amitié de Dieu et contemplent maintenant sa gloire.

Frères et sœurs, la vision de l’apocalypse et la révélation de saint Jean dans sa première lettre sont une conséquence positive des béatitudes vécues pendant la vie terrestre. Faire partie de la foule immense et voir Dieu tel qu’Il est, est l’idéal du cheminement chrétien.

En effet, l’évangile nous présente les béatitudes comme étant un chemin à contre-courant. Jésus ne proclame pas bienheureux ceux que le monde considère comme tels, les riches, les puissants, ceux qui réussissent sans effort. Il proclame heureux les pauvres de cœur, les doux, ceux qui pleurent, ceux qui ont faim et soit de justice, les miséricordieux, les cœurs purs, les artisans de paix et ceux qui sont persécutés.

Néanmoins, les béatitudes ne nous procurent pas seulement la gloire éternelle, elles sont encore le moyen de rendre notre vie aussi heureuse qu’il est possible ici-bas. En effet, ceux qui suivent les béatitudes jouissent déjà d’une paix et d’un contentement intimes qui sont le principe, bien qu’encore imparfait, du bonheur éternel. C’est pourquoi, la première et la dernière béatitude qui promettent le royaume de Dieu encadrent les autres qui promettent des manifestations anticipées de ce Royaume : la consolation, la nourriture, la miséricorde, la vraie Patrie, la vision de Dieu et la filiation divine.  Cet ensemble de qualités surnaturelles, propres aux membres du Royaume de Dieu, dessine les traits de l’homme chrétien. C’est tout un programme concret pour la vie du chrétien, une spiritualité accessible à tous, dans la vie de chaque jour. Les béatitudes sont l’autoportrait de Jésus et, donc la règle parfaite de vie chrétienne. Ainsi, tout baptisé doit, et par la grâce de Dieu, il peut vivre dans sa vie quotidienne la spiritualité des béatitudes, qui n’est pas l’apanage d’une élite, mais bien au contraire l’idéal de vie pour tous. En effet, le sermon sur la montagne qui s’ouvre avec les béatitudes culmine dans ses mots que le Christ adresse à tous et qui sont l’expression de la vocation universelle : « vous, donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. » (Mt 5, 48).

En ce jour, par l’intercession de tous les saints, demandons au Seigneur la grâce d’accueillir et de vivre l’esprit des Béatitudes, afin de grandir dans l’Espérance et la Pureté, et de rejoindre un jour la foule innombrable et voir Dieu tel qu’Il est.

Abbé Eric SEYANGA.

 

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Goma : l’inhumation de Mgr Faustin Ngabu fixée au samedi 01ier novembre https://diocesedegoma.org/2025/10/27/goma-linhumation-de-mgr-faustin-ngabu-fixee-au-samedi-01ier-novembre/ https://diocesedegoma.org/2025/10/27/goma-linhumation-de-mgr-faustin-ngabu-fixee-au-samedi-01ier-novembre/#respond Mon, 27 Oct 2025 12:18:59 +0000 https://diocesedegoma.org/?p=1371 L’évêque émérite du diocèse de Goma, Monseigneur Faustin Ngabu, qui s’est éteint dimanche 26 octobre 2025, sera inhumé samedi  01ier novembre 2025 au sanctuaire d’adoration de Goma. L’enterrement aura lieu après une messe de requiem à la paroisse cathédrale Saint-Joseph.

Ce programme prévoit d’autres activités qui s’ouvrent déjà ce lundi. Les vêpres de l’office des défunts aura lieu à la procure Saint André et dans toutes les communautés sacerdotales et religieuses. Le triduum de prière ira de mercredi 29 au vendredi 31 octobre. Dans son communiqué nécrologique, la chancellerie diocésaine de Goma invite à l’unité dans la prière pour le repos éternel apaisé de Monseigneur Faustin Ngabu, évêque émérite de Goma.

« Que tous les consacrés en dehors de la ville de Goma s’unissent à toute la communauté diocésaine en priant les vêpres de l’office des défunts à la même heure dans leurs communautés respectives », note l’abbé Christian Kisonia. Enfin, ce message pastoral précise que le deuil se tient à la procure Saint-André de Goma.

Condoléances du diocèse de Butembo-Beni

Joignant sa peine à celle du diocèse de Goma, le diocèse de Butembo-Beni présente ses condoléances chrétiennes à son Excellence Mgr l’Évêque de Goma, ainsi qu’à la famille biologique de l’illustre disparu. En communion avec toute la Conférence Épiscopale Nationale du Congo et avec toutes les personnes éplorées par ce deuil, le diocèse de Butembo-Beni recommande l’âme de l’Illustre disparu à la miséricorde divine.

Devenu évêque du diocèse de Goma le 7 septembre 1974, Monseigneur Faustin Ngabu l’a dirigé pendant 36 ans avant de démissionner en mars 2010. Son engagement était plus fixé en faveur de l’unité, la paix, mais aussi du développement social et pastoral. L’Évêque émérite de Goma est décédé dimanche, à l’Hôpital Charité Maternelle de Goma, à 90 ans. Sa disparition plonge le diocèse de Goma, actuellement dirigé par Mgr Willy Ngumbi, dans une profonde tristesse.

hislain Siwako & Visesa Louangel

Communication (diocèse de Butembo-Beni)

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Décès de Mgr Faustin Ngabu, Évêque émérite du Diocèse de Goma https://diocesedegoma.org/2025/10/26/deces-de-mgr-faustin-ngabu-eveque-emerite-du-diocese-de-goma/ https://diocesedegoma.org/2025/10/26/deces-de-mgr-faustin-ngabu-eveque-emerite-du-diocese-de-goma/#respond Sun, 26 Oct 2025 11:37:59 +0000 https://diocesedegoma.org/?p=1354 Dans un communiqué de la chancellerie du diocèse de Goma, on annonce le décès de Mgr Faustin Ngabu, Evêque émérite du diocèse de Goma ce dimanche 26 octobre 2025 après une longue période de maladie. Mgr Faustin Ngabu s’éteint à l’âge de 90 ans à l’hôpital de référence Charité Maternelle de Goma.

En ce 30ᵉ dimanche du temps ordinaire où l’Église universelle célèbre la Pâque hebdomadaire du Seigneur, où les fidèles écoutent la parole de Dieu qui donne vie, où le Seigneur vient encore parler à ses fidèles de prier sans cesse et de faire confiance à Dieu en toute circonstance et de ne pas avoir le comportement des scribes : le message de condoléances parvient aux oreilles de tous : le décès de Mgr Faustin Ngabu.

Mgr Faustin Ngabu a été ordonné prêtre le 21 décembre 1963. Le 25 avril 1974, le Pape Paul VI le nomme évêque coadjuteur du diocèse de Goma et évêque titulaire de Tigamibena. Il est consacré évêque le 7 septembre de la même année par Aloys Mulindwa Mutabesha Mugoma Mweru, archevêque de Bukavu. Mgr Faustin Ngabu a dirigé le diocèse de Goma pendant 36 ans, de 1974 à 2010, avec une dévotion remarquable et un engagement marqué pour l’unité, la paix et le développement social et pastoral de la région. Pendant son épiscopat, il a été un fervent défenseur de l’unité et de la paix, avec la devise « Que tous soient un ».

Sous sa direction, le diocèse de Goma a connu une croissance significative et a joué un rôle central dans la vie sociale et spirituelle de la région. Mgr Faustin Ngabu a également été un artisan de la réconciliation et de la paix dans une région marquée par les conflits. Le dimanche 17 novembre 2024 a été un jour très spécial où le diocèse de Goma a célébré le jubilé de palissandre de son érection canonique ainsi que le jubilé d’or de l’épiscopat de Mgr Faustin Ngabu.

C’est en date du 12 janvier 2025 que Mgr Faustin Ngabu a célébré ses 90 ans. Malgré son âge, il a manifesté une grande énergie dans l’exécution de son ministère épiscopal.  Mgr Faustin Ngabu a été une figure emblématique, une véritable icône du diocèse de Goma, dont l’impact résonne bien au-delà des frontières. Pendant des décennies, il a guidé son troupeau spirituel avec une lucidité remarquable, une sagesse inspirée et un dévouement sans faille.

Son œuvre au sein des territoires de Rutshuru, de Masisi, et d’une grande partie de Kalehe demeure gravée dans les cœurs des fidèles bénéficiaires. Chaque paroisse, chaque fidèle, chaque pierre de ces lieux porte la marque de son amour infini pour Dieu et pour son prochain. il a répandu les oeuvres du diocèse au-delà de ses frontières dont nous prenons l’exemple de l’ouverture du centre d’accueil Hozanna à Kigali/kacyiru pour le compte du diocèse. il a été proche des fidèles. bref, il a été un bon pasteur qui a su conduire ses brebis.

Les détails sur les funérailles de Mgr Faustin Ngabu seront communiqués ultérieurement. Nous nous associons à la douleur de ses proches et de la communauté catholique du diocèse de Goma, et nous prions pour le repos de son âme.

Cellule de Communication

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Kitshanga : la montagne de la rencontre des peuples https://diocesedegoma.org/2025/10/22/kitshanga-la-montagne-de-la-rencontre-des-peuples/ https://diocesedegoma.org/2025/10/22/kitshanga-la-montagne-de-la-rencontre-des-peuples/#respond Wed, 22 Oct 2025 20:29:41 +0000 https://diocesedegoma.org/?p=1344 Le diocèse de Goma a vécu un moment historique le 19 octobre 2025, avec la double cérémonie du jubilé d’argent de la paroisse Saint-Barthélémy de Kitshanga, dans le territoire de Masisi, et la pose de la première pierre pour la construction du presbytère. Cette célébration, présidée par Mgr Willy Ngumbi, Evêque du diocèse de Goma, a été marquée par une forte présence des fidèles chrétiens et des autorités locales.

Mgr Willy Ngumbi

La paroisse Saint-Barthélémy de Kitshanga, dans le Masisi, province du Nord-Kivu, jadis un des secteurs de la paroisse de Mweso, avait été érigée par son Mgr Faustin Ngabu, encore évêque du diocèse de Goma, à la demande des chrétiens de ce secteur. Le chef du village Bashali Sylvestre donna 9 hectares pour la construction de cette nouvelle paroisse avec la pose de la première pierre, le 14 octobre 2000.

25 ans après son érection, la bâtisse est encore debout malgré les orages de la guerre qui ont frappé les murs et fenêtres de ladite maison de Dieu, car l’espoir continue de se faire sentir dans la population de Kitshanga, qui tient à ce que la paroisse revête sa belle robe d’antan.

Loin d’être un havre de paix, la cité de Kitshnaga, où se situe la paroisse Saint-Barthélemy est caractérisée par plusieurs défis, entre autres les guerres répétitives, le tribalisme, les tueries des paisibles populations ainsi que le kidnapping (tuerie) des prêtres, caractérisant la désacralisation même de l’Église et des oints de Dieu. L’assassinat de l’abbé Étienne Nsengiyuva, alors curé de la paroisse Saint-Barthélemy de Kitchanga le 8 avril 2018 en dit long.

Devoir de mémoire, le prêtre venait de célébrer la messe de la Miséricorde lors de laquelle il a conféré le baptême à quelques nouveaux fidèles. C’est au moment où il tenait une réunion avec les fidèles que des assaillants sont entrés et l’ont abattu à bout portant avant de porter sur son corps gisant au sol des coups de machette.

Le mercredi 25 février 2015, toujours dans le territoire de Masisi, le diocèse de Goma avait perdu un autre consacré en la personne de l’abbé Jean Paul Kakule Yalembera. À peine nommé Econome de la paroisse Saint Matthias Mulumba de Mweso, il a été tué par des hommes armés. Les auteurs de ce crime n’ont jamais été retrouvés. En date du 1ᵉʳ avril 2018, l’abbé Célestin Ngango, alors curé de la paroisse Saint-Paul de Karambi, a été kidnappé et relaxé le jeudi 5 avril.

Des souvenirs d’événements historiques tragiques qui rappellent que l’Église catholique en République démocratique du Congo continue à payer un lourd tribut de l’insécurité qui règne, malheureusement, dans le pays.

Au cours de son homélie, Mgr Willy Ngumbi, Evêque de Goma, a demandé aux fidèles de faire du diocèse de Goma et, de surcroit, Kitshanga, une montagne où se rencontrent les peuples. La montagne où les peuples privilégient le dialogue, la cohabitation pacifique et la cohésion sociale. Se souvenant de l’histoire du peuple d’Israël qui avait été infidèle malgré tout ce que le Seigneur avait fait pour eux, il leur demanda, après qu’ils soient déjà dans la terre promise, de célébrer leur jubilé, de se souvenir de leur passé, de leur vie de débauche, d’incrédulité, d’abandon et de rendre grâce à Dieu de là où il les a fait sortir. Également, de se confesser et de se réconcilier car ils avaient péché contre Dieu et contre son prochain.

Poursuivant, Mgr Ngumbi a insisté sur l’importance de l’unité, de la réconciliation et de la charité dans la nouvelle année jubilaire que la paroisse entame. « Kitshanga, étant un croisement des routes venant de Butembo, Pinga, Mweso, Walikale, Birambizo, Bambo… vous devez avoir un cœur de savoir accueillir des visiteurs venant de partout. Beaucoup de tribus sont ici et le tribalisme ne devrait pas vous caractériser. Vous devez vous efforcer de vivre en harmonie les uns avec les autres, en mettant de côté vos différences et vos intérêts personnels », a-t-il souligné.

La paroisse Saint-Barthélémy de Kitshanga, a connu une croissance significative malgré les moments forts qu’elle a traversés et a joué un rôle important dans la vie spirituelle. La célébration du jubilé d’argent a été l’occasion pour les fidèles de rendre grâce pour les bénédictions reçues et de renouveler leur engagement à suivre le Christ. Aussi, à laisser derrière les violences qui les ont caractérisés et à être un modèle pacifique afin de ne plus avoir à reprendre la vie passée, de toujours prendre fuite, de chercher un refuge suite au vécu quotidien. C’est ainsi que Mgr Willy Ngumbi, en chutant, a fait allusion à Martin Luther King, un Nobel de la paix, qui a changé l’histoire des États-Unis par rapport à la non-violence active et disait à ses frères : « Si nous ne vivons pas ensemble comme des frères, nous mourrons ensemble comme des idiots », disait-il.

C’est par ce mot que Mgr Willy Ngumbi a demandé aux chrétiens de Kitshanga de recommencer une nouvelle histoire tout en oubliant le passé qui était sombre et de vivre dans l’unité, la réconciliation et la charité avec le vivre ensemble comme fondement.

La pose de la première pierre pour la construction du presbytère a été suivie d’une prière spéciale, demandant la bénédiction de Dieu pour ce projet et pour la paroisse. Les travaux de construction devraient démarrer prochainement, avec l’appui de la communauté locale et de certaines personnes de bonne foi en dehors de la paroisse. Un bijoux d’une superficie de 217.5m² avec au rez-de-chaussée: Oratoire + toilette – douche, 4chambres à coucher +4 toilettes – douches, Cuisine, Dépôt, Salon, Réfectoire, Cage d’escalier,Terrasse jour, Terrasse service. A l’étage: 7chambres à coucher +7 toilettes – douches, Salon,Réfectoire, Cage d’escalier, Terrasse jour, Terrasse service,  a expliqué l’Ingénieur Jospin Bagalwa.

Cette double cérémonie restera gravée dans les mémoires comme un moment fort de joie, de prière et d’engagement pour la paroisse Saint-Barthélémy de Kitshanga.

Waridi Kone Lydie

Communication

 

 

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Ordination de six prêtres et huit diacres à la paroisse Mont Carmel https://diocesedegoma.org/2025/10/21/ordination-de-six-pretres-et-huit-diacres-a-la-paroisse-mont-carmel/ https://diocesedegoma.org/2025/10/21/ordination-de-six-pretres-et-huit-diacres-a-la-paroisse-mont-carmel/#respond Tue, 21 Oct 2025 06:30:39 +0000 https://diocesedegoma.org/?p=1338 Goma, dimanche 3 août 2025, Une dévotion toute particulière a animé la paroisse Mont Carmel, alors que des centaines de fidèles se sont rassemblés pour assister à une messe d’ordination exceptionnelle. Sous la présidence de Son Excellence Mgr Willy Ngumbi Ngengele, six prêtres et huit diacres ont été ordonnés au cours d’une célébration eucharistique marquée par l’émotion, la foi et la solennité.

Dès l’ouverture de la cérémonie, l’ordinaire du lieu de Goma a proclamé d’une voix remplie de foi : « Mungu ni mwema kila wakati, kila wakati Mungu ni mwema », pour signifier que Dieu est bon à chaque instant, et à chaque instant Dieu est bon.

Dans son homélie, l’évêque de Goma a appelé les ordinands à se laisser guider par le Christ : « Laissez-vous façonner par le Seigneur qui vous appelle à la sainteté. Sur ce, le Seigneur veut que vous soyez des bergers et des pères pour tous les fidèles et pour toute l’humanité. »

Entourés de leurs familles, des formateurs et de la communauté, les séminaristes ont prononcé solennellement leurs vœux, notamment celui de chasteté, signe de leur engagement total envers le Christ. Le moment fort de l’ordination a été l’imposition des mains par l’évêque, dans un profond silence, invoquant l’Esprit Saint. La prière d’ordination qui a suivi a officiellement consacré chacun comme prêtre ou diacre, avant de sceller le tout par l’accolade de paix.

Nouvellement ordonné, Marc Sifumungu, un diacre, a exprimé son ressenti lors de l’imposition des mains par l’évêque : « Lors de l’imposition des mains, j’ai ressenti la force de Dieu, car c’est Dieu lui-même qui m’a consacré à travers la main de Son serviteur, Son Excellence Willy Ngumbi. J’exhorte les chrétiens de prier pour nous car le chemin est encore long. »

« Je ressens une grande joie, car les ouvriers deviennent nombreux dans la maison du Seigneur. Ce qui m’a marqué, c’est de voir que des jeunes s’engagent pour suivre Jésus-Christ, abandonnant le plaisir du monde, les biens matériels, leurs familles, pour se consacrer totalement au service de Dieu », a déclaré l’abbé Faustin Mbayu, prêtre du diocèse de Goma.

L’ordination sacerdotale, marquée par la diversité des origines des prêtres et diacres, issus de différentes congrégations religieuses, a été constituée des ordinants jésuites, assomptionnistes, missionnaires d’Afrique et des clercs réguliers mineurs (Caracciolini). Il s’est agi d’Asani Kakusu Gilbert, d’Asifiwe Janvier, d’Ilunga Floribert, de Mwibonere Paulin, de Kalinda Bertin et de Mumbere Ndakasi Jérémie.

Les nouveaux diacres, quant à eux, proviennent de diverses communautés paroissiales telles que François-Xavier de Ndosho, Christ-Roi de Matanda, Mater Dei de Masisi et Saint Augustin de Kaina.

Ladite ordination vient rappeler que, malgré les défis du monde actuel, des cœurs continuent de dire “oui” à l’appel de Dieu. Ce “oui” qui est un acte de foi, de renoncement et de don total de soi, qui fait rayonner l’Église et qui inspire l’espérance. À travers ces vocations, c’est une Église vivante qui se lève, portée par des hommes décidés à marcher avec le Christ, pour servir et aimer sans mesure.

Angèle Buke

Communication

]]> https://diocesedegoma.org/2025/10/21/ordination-de-six-pretres-et-huit-diacres-a-la-paroisse-mont-carmel/feed/ 0 Les conflits conjugaux et leurs conséquences sur la famille https://diocesedegoma.org/2025/10/16/les-conflits-conjugaux-et-leurs-consequences-sur-la-famille/ https://diocesedegoma.org/2025/10/16/les-conflits-conjugaux-et-leurs-consequences-sur-la-famille/#respond Thu, 16 Oct 2025 13:20:35 +0000 https://diocesedegoma.org/?p=1331 Le conflit conjugal est un conflit qui oppose deux conjoints. Lorsque les époux sont en crise, c’est toute la famille qui l’est. En effet, au cœur de la famille, il y a le couple, la vie conjugale entre le père et la mère. La famille ne pourra jamais être stable si les époux ne le sont pas. Les conflits conjugaux ont un impact sur l’équilibre des enfants, et donc de toute la famille. Etant donné que la famille est la base de la société, il n’y a pas de société stable sans familles stables, et donc sans couples stables. Déstabiliser la famille c’est déstabiliser la société. Aider les époux à mieux vivre ensemble c’est aider la famille et donc la société.

Dans le mot conjugal il y a le verbe conjuguer, c’est-à-dire mettre ensemble les ressources, les forces, dans l’objectif de créer une bonne ambiance, un vivre-ensemble paisible, une belle harmonie dans la vie à deux. Un couple est formé par deux personnes de sexes différents, unis par les liens d’amour, pour le cas des humains.

Conséquences des conflits conjugaux

  1. Sur le plan économique 

Il faut savoir que les couples stables investissent plus et produisent plus de richesses que les couples qui vivent dans des tensions. Lorsqu’un époux et une épouse s’entendent bien, ils sont capables de planifier ensemble des projets et de les réaliser sur une courte durée parce qu’ils regardent dans la même direction ; parce qu’ils ont les intérêts communs et surtout parce qu’ils veulent réussir ensemble. Il y a des couples qui l’ont déjà compris : ils se mettent ensemble pour travailler. On les voit souvent chez les Igbo du Nigeria : beaucoup d’hommes d’affaires nigérians travaillent avec leurs épouses, ils ouvrent des magasins ensemble, font le commerce ensemble et investissent ensemble. Ils se font confiance dans les affaires et collaborent. La conséquence c’est qu’ils produisent beaucoup et gagnent plus que d’autres familles qui n’ont pas encore compris que les conflits conjugaux détruisent l’économie familiale.

 

  1. Sur le plan sanitaire 

Les conflits conjugaux détruisent la santé, exactement comme les maladies cancéreuses. Le fait de vivre continuellement sous pression, dans la même maison, jour après jour, crée une tension nerveuse et finit par aboutir au stress, au burn out ou aux maladies psychosomatiques. Vivre avec un époux ou une épouse dans des tensions perpétuelles est très destructeur pour la santé cardiaque. Le stress n’est pas bon pour la santé, il affaiblit le système immunitaire, il fait prendre ou perdre du poids et peut parfois provoquer l’obésité. Les couples qui vivent continuellement dans des tensions finissent par s’affaiblir : soit c’est l’époux qui développe une maladie cardiovasculaire, soit c’est l’épouse qui se plaint des crises d’hyper ou d’hypotension. Les époux qui se disputent continuellement sont confrontés à des problèmes tels que :

  • la perte de concentration dans l’exercice de leurs activités professionnelles,
  • la perte de mémoire : ils ont du mal à retenir des éléments importants parce que le cerveau est figé sur un problème, un conflit sur lequel il se concentre et a du mal à aller vers autre chose.
  • les insomnies
  • l’anxiété
  • les hallucinations
  • la dépression
  • la perte des reflexes
  • les traumatismes
  • la perte de libido
  • les addictions : ils peuvent finir par trouver un consolateur dans une bouteille d’alcool ou dans une autre drogue qui leur permet de s’évader des rigueurs de la vie quotidienne. Il peut s’agir du tabac, des jeux, d’internet, de leur téléphone portable, ou carrément du sexe.

 

  1. Sur l’équilibre des enfants

Lorsque les parents vivent dans une tension permanente, les enfants deviennent aussi psychologiquement tendus  que leurs parents et ne parviennent plus à se concentrer dans leurs études. Ils vivent dans la peur du lendemain parce qu’ils manquent l’assurance qu’ils auraient dû recevoir de ces parents qui passent le temps à se disputer. Ils peuvent, plus tard,  reproduire le modèle parental en devenant aussi belliqueux que leurs parents. C’est ainsi que l’on remarque parfois qu’une femme querelleuse dans son foyer avait grandi dans l’ombre des parents qui se disputaient sans arrêt. De façon inconsciente, elle a recopié le modèle parental. C’est la famille qui donne les compétences psycho-sociales à l’enfant, les compétences dont il a besoin pour tenir débout dans la société. C’est la famille qui le sécurise et qui lui apprend à accepter les autres mais aussi à se défendre. Le cerveau de l’enfant se développe en fonction de ce que son environnement lui renvoie. En fait, les nouvelles découvertes sur le cerveau humain montrent que les conflits entre les parents ont un impact négatif sur le développement de l’intelligence de l’enfant.

La gestion des conflits dans le couple.

Il est plus facile d’éviter un problème que de le résoudre. Mieux vaudrait donc prévenir, anticiper, appréhender les conflits que de les résoudre. « Plutôt prévenir que guérir », dit-on. Il importe, pour les époux, d’instaurer dans leur maison un cadre de vie qui favorisera la communion et rendra le vivre-ensemble possible. Quelques astuces pour créer un climat paisible dans le couple :

  • La communication : c’est la clé de la résolution et de la prévention des conflits. Les époux qui se parlent arrivent le plus souvent à en venir à bout de leurs désaccords avant qu’ils ne se transforment en graves conflits. Les époux qui communiquent comprendront l’importance du respect, ils apprendront le danger de l’orgueil, de l’égoïsme, de la paresse, de la jalousie, du mensonge, de la haine, de l’impatience, de la violence, de la moquerie, de la tromperie,… La communication suppose quelques règles qu’ils s’efforceront d’apprendre. La communication est un art qui s’apprend.
  • Veiller à avoir une alimentation saine dans le couple : un proverbe africain dit qu’une bonne casserole peut rassembler des ennemis. L’épouse devra prendre au sérieux la cuisine de son époux. Lorsqu’un homme a une alimentation équilibrée et soignée, il est heureux de prendre ses repas dans sa maison avec les membres de sa famille. Une alimentation saine suppose qu’il faille tenir compte de tout ce qui est consommé : les boissons, le tabac, … la mauvaise gestion de tous ces éléments peut se transforme en désastre pour le couple.
  • Veiller à avoir un bon cadre de vie : cela suppose d’abord l’hygiène corporelle. Les deux époux veilleront au soin de leurs corps car les odeurs corporelles, le manque d’exercice physique, … peuvent aussi conduire à des conflits très graves dans le couple. Ensuite cela implique un cadre de vie qui favorise la paix : les bons amis sont un atout pour l’équilibre du couple car les mauvaises fréquentations peuvent devenir toxiques pour les conjoints. Ils sont capables d’empoisonner la vie conjugale.

Ainsi, en vivant continuellement dans les mésententes et les disputes,  les époux perdent dans tous les cas. Les conflits font partie de toute communauté, là où il y a deux personnes, il faut prévoir qu’il y ait aussi des antagonismes. Cependant, il est possible de les prévenir et donc de les éviter. Et lorsqu’ils sont déjà présents, il est toujours possible de les résoudre, de les gérer pour limiter les dégâts.

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La pastorale familiale dans le diocèse de Goma aujourd’hui https://diocesedegoma.org/2025/10/15/la-pastorale-familiale-dans-le-diocese-de-goma-aujourdhui/ https://diocesedegoma.org/2025/10/15/la-pastorale-familiale-dans-le-diocese-de-goma-aujourdhui/#respond Wed, 15 Oct 2025 14:26:00 +0000 https://diocesedegoma.org/?p=1327                                                          Notion de pastorale

La notion de pastorale fait référence à toutes les activités que les pasteurs déploient dans une zone ecclésiastique donnée pour le salut du peuple de Dieu. Pour ce faire, il existe plusieurs types de pastorales (une action ecclésiastique adaptée à chaque groupe social) : pour les jeunes, pour les familles, pour les malades, pour les enfants, pour les prisonniers, pour les étudiants, pour les personnalités politiques, pour les chauffeurs des taxis… Auprès de ces personnes, l’Eglise a pour mission de rendre témoignage à l’Evangile (Evangéliser) et de servir (la diaconie). Ainsi, la pastorale c’est tout ce que l’Eglise déploie dans sa mission pour servir les hommes et pour témoigner de l’Evangile.

Dans le diocèse de Goma

La pastorale familiale dans le diocèse de Goma se situe à la première ligne sur la liste des préoccupations de Monseigneur Willy NGENGELE, ordinaire du lieu. En effet, situé à la frontière avec l’Ouganda et le Rwanda, et au Carrefour des pays de l’Afrique de l’Est, le diocèse de Goma reçoit directement l’influence de grandes villes comme Kampala, Kigali et Bujumbura. Dans un contexte régional qui valorise le plaisir immédiat et la jouissance, les familles de Goma sont exposées à la tentation de vivre dans une culture du provisoire. La mondanité et la perte des repères guettent alors les parents, les enfants, les adolescents et les jeunes de ce diocèse. Par ailleurs, depuis 1994, la province du Nord-Kivu est en proie à une situation de guerre et des conflits armés où sont intervenus des pays voisins, des rebelles et des milices ethniques. Cette situation a entrainé des conséquences dramatiques dans la vie des familles.  Le Nord-Kivu est donc une province en situation de crise.  Ainsi, éveiller la conscience du bien et du mal devient une tâche importante pour la pastorale familiale du diocèse de Goma car l’éducation morale est avant tout une affaire de famille : c’est en famille que l’on apprend les valeurs morales. En fait,  « la Famille, cellule de base de la société est aussi cellule de base de l’Eglise » écrit Jean-Paul II dans l’encyclique Familiaris consortio. Et Benoit XVI reprend : « la famille reste le lieu privilégié et irremplaçable où l’homme apprend à recevoir et à donner l‘amour, qui seul donne sens à la vie ». Voilà  pourquoi la pastorale familiale est la prunelle de l’œil de l’évêque de Goma, c’est la base de toutes les autres actions pastorales. Réhabiliter la famille c’est réhabiliter la société.  L’évêque  a une attention particulière à l’égard non seulement de la Famille mais de toutes les familles de Goma, dans le souci de participer à la construction de la « civilisation de l’Amour ».  Une équipe diocésaine a été mise en place pour l’organisation de la pastorale familiale du diocèse. Elle a une triple mission :

  1. Etre attentif aux directives de l’Eglise universelle par rapport à la Famille, au Mariage et à la Vie et développer cette vision dans l’Eglise locale de Goma.
  2. Organiser les mouvements et instances diocésains qui sont au service de la promotion de la Famille, du Mariage et de la Vie dans le diocèse de Goma. 
  3. Accompagner et soutenir les familles à la lumière de l’évangile, particulièrement aux moments de la naissance, de l’éducation des enfants, du mariage, du deuil et des épreuves de la vie: séparation, divorce, veuvage, précarité…

« Etre attentif, organiser, accompagner et soutenir » sont les mots clés de cette pastorale. Elle reste en lien avec les paroisses, les mouvements et associations du diocèse pour accompagner les familles dans toutes les  situations et les aider à répondre à leur vocation. Dans  le diocèse de Goma, la difficulté majeure que rencontre la pastorale familiale est le lieu, un centre à partir duquel les activités pastorales pourraient être organisées. D’où l’urgence de la construction d’un « Centre Familia » pour la Vie, le Mariage et la Famille dont la mission sera :

  • Etre un lieu d’orientation des personnes vers des services de conseil conjugal.
  • Etre un lieu des conseils et des thérapies pour la famille.
  • Être un lieu de formation pour l’éducation affective et sexuelle des enfants, des adolescents et des jeunes du diocèse de Goma.
  • Être un lieu d’accueil et d’accompagnement des membres des familles en fin de vie (les personnes âgées en difficulté).
  • Être un lieu d’écoute et de soutien pour les personnes séparées ou divorcées ou en difficulté.
  • Être un lieu d’accompagnement des personnes après une expérience d’avortement, de fausse couche ou d’infertilité.
  • Être un lieu diocésain qui aide les familles à comprendre la vision catholique de la différence sexuelle et du genre.
  • Être un lieu qui aide les familles à comprendre et à communiquer la théologie du corps.
  • Etre un Bureau Diocésain de Soutien pour la création des programmes paroissiaux de préparation au mariage.
  • Être un lieu d’accueil des Familles cherchant une solution pour l’éducation des enfants.
  • Être un lieu de référence pour une aide juridique concernant le mariage et la famille.
  • Être un lieu de dialogue et de rencontre entre divers personnes et organismes qui soutiennent le mariage, la vie et la famille.
  • Un lieu de la formation des jeunes à la vocation au mariage.
  • Etre un lieu de formation des formateurs.

Localement, le Diocèse de Goma dispose d’un terrain sur lequel pourrait être construit ce Centre.  Un cadre bien placé, loin du bruit et favorable au recueillement. Les familles du Diocèse sont aussi prêtes à soutenir le projet avec différents apports.  Toute association, organisation ou personne qui souhaite soutenir ce projet peut s’adresser directement au Centre Diocésain de Catéchèse, Pastorale et Liturgie (CDPCL) du diocèse de Goma.

Abbé MUYA GIRESSE LIEVIN

Communication

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