DIOCESE DE GOMA https://diocesedegoma.org SITE WEB DU DIOCESE DE GOMA Mon, 17 Nov 2025 11:55:59 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.8.3 https://diocesedegoma.org/wp-content/uploads/2024/09/cropped-LOGO-DIOCESE-DE-GOMA-03-32x32.jpg DIOCESE DE GOMA https://diocesedegoma.org 32 32 Méditons https://diocesedegoma.org/2025/11/17/meditons/ https://diocesedegoma.org/2025/11/17/meditons/#respond Mon, 17 Nov 2025 11:55:59 +0000 https://diocesedegoma.org/?p=1409
Être sauvé par ma foi

Lundi 17 novembre 2025

Sainte Élisabeth de Hongrie

Couleur liturgique : blanc

Évangile selon saint Luc 18, 35-43

Alors que Jésus approchait de Jéricho, un aveugle mendiait, assis au bord de la route. Entendant la foule passer devant lui, il s’informa de ce qu’il y avait. On lui apprit que c’était Jésus le Nazaréen qui passait. Il s’écria : « Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! » Ceux qui marchaient en tête le rabrouaient pour le faire taire. Mais lui criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » Jésus s’arrêta et il ordonna qu’on le lui amène. Quand il se fut approché, Jésus lui demanda : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? »
Il répondit : « Seigneur, que je retrouve la vue. » Et Jésus lui dit : « Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. » À l’instant même, il retrouva la vue, et il suivait Jésus en rendant gloire à Dieu. Et tout le peuple, voyant cela, adressa une louange à Dieu

Prière

Seigneur, ma foi est faible et j’ai toujours besoin de ta grâce pour qu’elle augmente et soit plus vivante. Aide-moi à toujours garder la foi et à en témoigner devant les autres. Que je sois toujours persuadé que tu es mon Dieu et mon Sauveur.

Demande

Que la foi soit le roc de ma vie spirituelle.

Réflexion

  1. Dans ce passage de l’Évangile, un aveugle demande un miracle à Jésus. En soit, c’est une scène assez simple que nous rencontrons souvent dans les Évangiles. Mais celle-ci est un peu particulière. Tout d’abord il est précisé que Jésus approche de Jéricho. Comme nous le savons, Jéricho est la ville la plus basse du monde. Elle se trouve à 258 mètres au-dessous du niveau de la mer. Dans la symbolique des Écritures, Jérusalem est la cité de Dieu, située en hauteur, et Jéricho, cité du péché et du mal, se trouve dans l’obscurité d’une cuvette.
    Ensuite, nous avons l’aveugle. Là aussi, nous pouvons parler de la cécité physique de cette personne. Saint Ambroise de Milan enseignait que l’aveugle de ce passage représente l’humanité assise dans les ténèbres du péché et qui attend le passage de Jésus pour pouvoir être guéri.
  2. Nous pouvons donc clairement observer que cet Évangile est bien plus profond qu’une simple histoire de guérison physique. Jésus n’est pas simplement un médecin qui guérit les corps, mais il est avant tout celui qui est venu guérir nos âmes. Si cet aveugle est si singulier, c’est aussi parce que son cri d’appel n’est pas simplement : « Jésus, s’il te plaît, rends-moi la vue ». Il l’appelle « Fils de David », ce n’est pas n’importe quel titre.
    Sans pouvoir le voir, l’aveugle reconnaît que Jésus est le Messie. Il fait ensuite appel à la pitié de Jésus, non pas seulement pour son corps mais aussi pour son âme. Et si l’aveugle implore de recouvrer la vue, il faut une nouvelle fois y voir une demande de pouvoir voir avec les yeux du corps mais aussi avec les yeux de la foi.
    Nous pourrions même dire que c’est parce que ses yeux de la foi sont capables de voir Jésus comme le Messie que Jésus lui permet de voir de nouveau avec les yeux du corps. Voilà pourquoi il peut dire : « Retrouve la vue ! Ta foi t’a sauvé. »
  3. Le terme grec utilisé pour dire « sauvé » par Jésus est le terme : σέσωκέν. Ce terme signifie à la fois sauver spirituellement et guérir physiquement. Dans le Nouveau Testament, il est utilisé pour exprimer les deux choses. On voit bien que cet Évangile n’est donc pas uniquement une histoire de guérison extérieure mais avant tout un message sur la vraie mission de Jésus, venu nous sauver du péché et de notre aveuglement spirituel.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, viens changer mon cœur. Donne-moi une foi vivante qui sache entrer en relation avec toi. Une foi qui ne soit pas une simple croyance en quelque doctrine mais une relation avec toi, Jésus-Christ, Fils de Dieu.

Résolution

Je demande au Seigneur de guérir une blessure intérieure spécifique.

Père Jérôme Dejoie, LC
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HOMÉLIE DU XXXIIIè DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE/C https://diocesedegoma.org/2025/11/14/homelie-du-xxxiiie-dimanche-du-temps-ordinaire-c/ https://diocesedegoma.org/2025/11/14/homelie-du-xxxiiie-dimanche-du-temps-ordinaire-c/#respond Fri, 14 Nov 2025 12:00:31 +0000 https://diocesedegoma.org/?p=1404 En célébrant aujourd’hui le 33e dimanche du Temps Ordinaire ; nous tendons vers la fin de l’année liturgique. Le Dimanche prochain nous célèbrerons la Fête du CHRIST-ROI DE L’UNIVERS. Avec la fin de cette année liturgique, l’Église nous tourne vers la fin du monde et ravive notre attente de l’avènement du Christ.

Le discours eschatologique de Jésus dans l’Évangile de ce jour semble créer des peurs, des paniques, des désespoirs…Les disciples de Jésus, comme tout le monde, sont émerveillés en voyant la beauté du Temple construit en marbres, en or, ses teintures

Et Jésus dit : « Tout sera détruit » : il s’agit d’une parole prophétique qui déclare que, par le rejet du Christ, l’alliance est rompue et le temps du jugement est venu.

Jésus annonce la fragilité et la caducité des plus belles et grandes œuvres humaines : maisons, richesses, pouvoirs, savoirs, etc. Tout sera détruit.

A la question de savoir à quelle date. Il nous faut vivre, jour après jour, sans savoir l’heure. L’essentiel pour Jésus est que ses disciples soient en dehors de la fièvre apocalyptique et des terreurs qu’occupent constamment l’imagination des hommes et les font se jeter dans les bras des faux-messies, des faux-prophètes qui surgissent partout dans la société. C’est pourquoi Jésus Christ nous engage aujourd’hui et maintenant à lui faire confiance. A nous de persévérer dans la fidélité à l’Évangile.

Bien-aimés de Dieu, jusqu’aujourd’hui, l’Église est persécutée à cause de rendre son témoignage de Foi. Mais la persécution, l’épreuve de la Foi, loin d’être une chose redoutable, pour Jésus, est une sorte de chance : une occasion de « rendre témoignage » devant les persécuteurs. A l’exemple des Apôtres qui ont professé leur foi : « Il n’y a sous le ciel aucun autre nom offert aux hommes qui soit nécessaire à notre Salut » (Ac 4, 12). Le Christ soutient ses fidèles. Ainsi Il assurera lui-même notre défense.

Ne doutons pas de l’avenir meilleur  comme le faisaient les Hébreux au retour de l’Exil (Première lecture). Entendons le cri de l’espérance du Prophète annonçant « le jour de Dieu » : Toute histoire a un sens. Comme tout enfantement, le monde nouveau naît toujours dans la douleur pour laisser place à la joie.

Et le Psaume de ce jour nous le rassure : Acclamons le Seigneur, car il vient et sa venue est sûre comme l’aurore.

Que le Seigneur nous donne la grâce de la Fidélité, de l’Espérance, de la Patience et de la Joie malgré tout. Soyons ses témoins, par notre persévérance, nous obtiendrons la vie éternelle.

ORAISON : Accorde-nous, Seigneur, de trouver notre joie dans notre fidélité : car c’est un bonheur durable et profond de servir constamment le Créateur de tout bien. Par Jésus Christ…Amen.

  Abbé Gédéon BAHATI

  Diocèse de Goma

 

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Méditation sur l’Évangile du jour https://diocesedegoma.org/2025/11/12/meditation-sur-levangile-du-jour-2/ https://diocesedegoma.org/2025/11/12/meditation-sur-levangile-du-jour-2/#respond Wed, 12 Nov 2025 14:14:49 +0000 https://diocesedegoma.org/?p=1396
La foi qui guérit l’âme

Mercredi 12 novembre 2025

Saint Josaphat, évêque et martyr

Couleur liturgique : rouge

Évangile selon saint Luc 17, 11-19

En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » À cette vue, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. »
En cours de route, ils furent purifiés. L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. »

Seigneur, la vertu de la foi est avant tout un don qu’il nous faut recevoir avec un cœur ouvert. C’est toi qui transformes petit à petit nos cœurs pour mieux te connaître et mieux croire en toi. Je veux me laisser transformer par ton amour, Seigneur.

Demande

Grandir dans la vertu de la foi.

Réflexion

  1. Dans cet Évangile, Jésus fait face à dix lépreux. Il est face à ce qu’il y a de plus repoussant pour la société juive. Un homme atteint de lèpre était en effet considéré comme puni par Dieu et donc il était rejeté par la société, pas seulement pour son caractère contagieux mais parce qu’il était considéré impur de corps et d’âme.
    Le cri des dix lépreux est le même que le nôtre au début de chaque célébration eucharistique : « Prends pitié de nous ! » Nous le répétons par trois fois au début de la messe car même si, grâce à Dieu, nous avons peut-être une excellente santé de corps, nous sommes tous malades d’une lèpre qui peut être encore plus dangereuse que la lèpre corporelle puisqu’elle ne se voit pas. C’est bien évidemment la lèpre du péché qui noircit notre âme.
  2. Le Seigneur montre sa grande miséricorde et purifie les dix lépreux en les envoyant se montrer aux prêtres, c’est-à-dire qu’il les réintroduit dans la vie sociale de leur village. Les dix lépreux doivent entrer de nouveau dans le village pour pouvoir aller se présenter aux prêtres. Mais la purification qui intéresse avant tout notre Seigneur, c’est bien la purification du cœur. Un seul des dix lépreux rend gloire à Dieu à pleine voix et retourne sur ses pas pour remercier le Seigneur. Un seul a accueilli la double purification que Jésus offrait pourtant à tous les dix, celle qui change vraiment une vie. Celle qui nous offre la vie éternelle.
  3. Bien souvent, nous recevons aussi le pardon de nos péchés. Chaque fois que nous recevons l’Eucharistie, l’Église nous enseigne que nos péchés véniels sont pardonnés. Pour nos péchés les plus graves, les péchés mortels, il est nécessaire de recourir à la confession sacramentelle mais pendant la communion le Seigneur nous comble de grâces et l’une d’entre elles est le pardon de nos péchés véniels. Sommes-nous de ceux qui rendent gloire à Dieu et pensent à le remercier ? Notre prière est très souvent une liste sans fin de demandes au Seigneur et nous pensons beaucoup plus rarement à lui rendre grâce pour tout ce qu’il nous donne déjà.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, viens changer mon cœur. C’est la vertu de la foi qui a purifié ces dix lépreux et la vertu de gratitude que tu as su apprécier chez celui qui est venu te remercier. Apprends-moi à grandir dans ces vertus pour être chaque jour plus semblable à toi.

Résolution

Prendre un temps de prière pour remercier le Seigneur pour tous ses dons dans ma vie.

Père Jérôme Dejoie, LC
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Méditations : Regnum Christ

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32ème Dimanche – Temps Ordinaire – Année C / Dédicace de la Basilique du Latran https://diocesedegoma.org/2025/11/12/32eme-dimanche-temps-ordinaire-annee-c-dedicace-de-la-basilique-du-latran/ https://diocesedegoma.org/2025/11/12/32eme-dimanche-temps-ordinaire-annee-c-dedicace-de-la-basilique-du-latran/#respond Wed, 12 Nov 2025 14:10:08 +0000 https://diocesedegoma.org/?p=1393 Dimanche 09 Novembre 2025

32ème Dimanche – Temps Ordinaire – Année C / Dédicace de la Basilique du Latran

Première lecture : 2 Mac 7,1-2.9-14 / Ps 16 / Deuxième lecture : 2 Th 2,16 – 3,5  / Évangile : Lc 20,27-38

En ce dimanche nous fêtons la dédicace de la basilique du Latran érigée vers 320 à Rome. Elle est la cathédrale du pape ; elle rappelle que le ministère du pape est d’être le signe visible de l’unité du peuple de Dieu.

Après avoir célébré la solennité de tous les saints et commémoré tous les fidèles défunts, la liturgie de la parole de ce dimanche nous rappelle encore une fois de plus que Dieu nous appelle incessamment à la vie. Ce Père qui ne veut qu’aucun de ses enfants ne se perde mais que tous aient la vie, et la vie en abondance.

À travers le témoignage donné dans la première lecture des sept frères et leur mère martyrisés lors de la sanglante persécution vers l’an 68 avant le Christ, nous sommes appelés aussi à lever nos yeux vers le Ciel et reconnaitre que les souffrances de la vie présente ne peuvent se mesurer à la joie que notre Dieu nous prépare. Cette mère et ses sept enfants sont torturés et mis à mort car ils n’ont pas été prêts à renoncer à leur tradition juive sur la confiance en Dieu seul car mieux vaut mourir par la main des hommes quand on attend la résurrection promise par Dieu… Cette scène du martyre nous montre que l’itinéraire chrétien ne se définit pas par les souffrances que nous avons à endurer mais par notre attachement à Dieu pendant les divers moments obscurs en ayant la ferme assurance que rien ne peut arrêter la main de Dieu pour nous rejoindre lorsque le monde nous persécute. En effet, notre unique espérance est d’appartenir corps et âme, dans la vie, comme dans la mort, non à nous-mêmes, mais à Dieu, et à notre Sauveur Jésus-Christ, cela parce que si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. (Rm14,7-9).

C’est dans cette perspective que Saint Paul écrivant aux Thessaloniciens (deuxième lecture) rappelle que nous sommes aimés par Dieu et c’est Lui-même qui nous a toujours donné réconfort et bonne espérance par sa grâce. C’est en Lui que doit résider toute notre confiance car comme nous le rappelle si bien le Christ dans la finale de l’évangile : notre Dieu n’est pas le Dieu des morts mais des vivants ! la mort n’a donc pas le dernier mot pour ceux qui vivent pour le Christ, dans le Christ et avec le Christ. Par notre vie accueillons toujours la vie nouvelle que le Christ nous donne sans cesse , Lui qui nous a mérité d’être des fils dans le Fils.

Prions en ce dimanche qu’à travers cette parole de vie reçue ravive en nous ce désir d’appartenance à l’unité de l’Église réunie autour du pape à travers l’image de la dédicace de la Basilique de Latran que nous célébrons en ce jour. Que le Seigneur nous aide à être des hommes et des femmes qui croient fermement que la vraie vie et alors la vie en abondance voire éternelle ne s’obtient qu’auprès de Dieu qui nous a racheté dans le Christ!

Père Yves Merle Serushago, Carme Déchaux

 

 

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Il y a de la joie pour un seul pécheur qui se convertit https://diocesedegoma.org/2025/11/06/il-y-a-de-la-joie-pour-un-seul-pecheur-qui-se-convertit/ https://diocesedegoma.org/2025/11/06/il-y-a-de-la-joie-pour-un-seul-pecheur-qui-se-convertit/#respond Thu, 06 Nov 2025 11:16:24 +0000 https://diocesedegoma.org/?p=1391 Jeudi 6 novembre 2025

Saint Léonard

Couleur liturgique : vert

Évangile selon saint Luc 15, 1-10

En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter. Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! » Alors Jésus leur dit cette parabole : « Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !” Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion.
Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !” Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »

Prière

Seigneur, je viens vers toi avec un esprit aimant et confiant. Donne-moi de vivre cette journée dans la paix et la sérénité, de répandre autour de moi la joie de l’Évangile et de vivre avec la force missionnaire que tu m’inspires.

Demande

Donne-moi d’expérimenter la joie du retour à Dieu.

 

 

 

Réflexion

Il est rare que le récit de la femme qui a perdu sa pièce d’argent soit lu seul, sans celui qui le précède, la brebis perdue. Pourtant, il possède bien une singularité : alors que le berger ne doit ‘que’ se mettre en route pour chercher la brebis, la femme va, en plus, faire du rangement et nettoyer la maison. Pourquoi ne pas y chercher, au-delà de l’élément circonstanciel, un symbole ? Que peut nous dire cet acte, pourtant si banal, du balayage ?
Il faut d’abord bien se remettre dans le contexte : les sols de l’époque, comme il n’y a pas encore si longtemps dans la plupart de nos maisons, étaient en terre. La femme a donc certainement peur que sa pièce précieuse ne soit recouverte de poussière et ne disparaisse ensuite dans la terre. Il faudra donc qu’elle soulève soigneusement, un à un, tous les meubles et s’assure que la pièce ne soit pas écrasée par quelque élément lourd.

Il est donc question de poussière et d’objet précieux en situation de vulnérabilité. Comment ne pas voir, dans cette belle parabole, l’image même de la recréation réalisée par Jésus ? Nous fûmes jadis tirés de la terre, alors que nous n’étions rien ; Jésus nous tire désormais de cette autre terre qu’est le péché, car notre vie a du prix à ses yeux (cf. Is 43, 4).
Il est prêt à mettre sa vie en pause (c’est-à-dire à la sacrifier) pour faire le ménage dans la création, pour récupérer tous ceux qui sont perdus. En effet, Jésus adresse cette parabole à ceux qui récriminent contre lui, « car il fait bon accueil aux pécheurs » et partage leur table. Jésus a passé sa vie publique à montrer symboliquement ce qu’il accomplit spirituellement jusqu’à aujourd’hui : déplacer les conventions, les habitudes, l’ordre établi pour ne perdre aucun de ses frères. Il faut que nul ne reste empoussiéré car il terminera par être enterré et être définitivement perdu pour Dieu.

Mais, au cœur de ce remue-ménage, la place du chrétien est double : tout d’abord, nous sommes tous les pièces retrouvées par le Seigneur. C’est du moins ce que signifie le don du baptême. L’âme baptisée possède en elle et pour toujours l’effigie du Fils. Mais le chrétien doit aussi être un aide ménager. Nous sommes les petites mains de celui qui fait le grand ménage. Le chrétien participe à la mission ménagère de Jésus.
Alors, oui, on peut parfois se trouver écœuré ou même dégoûté de ce que l’on peut retrouver derrière un meuble. Il y a des situations spirituelles qui font peur et donnent des sueurs froides. Mais souvenons-nous : la pièce est en argent. Jésus peut tout remettre en état. Il nous demande juste, au pire, de ne pas ajouter de la poussière supplémentaire, au mieux « retirer le pauvre de la cendre » (Ps 112, 7).

 

 

 

Dialogue avec le Christ

Seigneur, tu sais à quel point je suis désireux d’aider mes frères en humanité à retrouver la santé, celle du corps, mais surtout celle de l’Esprit. Donne-moi le discernement intérieur pour ne pas juger mes frères mais pour les aimer.

Résolution

Je trouve une qualité à une personne qui me répugne ou me met mal à l’aise.

Père François Garreau, LC
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Inhumation : de derniers hommages rendus à l’évêque émérite Faustin Ngabu https://diocesedegoma.org/2025/11/03/inhumation-de-derniers-hommages-rendus-a-leveque-emerite-faustin-ngabu/ https://diocesedegoma.org/2025/11/03/inhumation-de-derniers-hommages-rendus-a-leveque-emerite-faustin-ngabu/#respond Mon, 03 Nov 2025 13:21:33 +0000 https://diocesedegoma.org/?p=1385 Le corps de l’évêque émérite de Goma, Faustin Ngabu, repose à jamais au Sanctuaire d’Adoration de Goma, où reposent également Mgr Joseph Busimba (premier Eveque de Goma) et le Bienheureux Floribert Bwana Chui. Les derniers hommages lui ont été rendus le samedi 1er novembre 2025 au cours d’une célébration eucharistique dite par l’archevêque de Bukavu, Mgr François-Xavier Maroy avec à ses côtés 7 évêques et une centaine de prêtres venus non seulement de la RDC et du Rwanda.

Né à Lokpa en 1935, ce prélat originaire d’Ituri a pendant 36 ans conduit avec foi et sagesse le diocèse de Goma, et a réalisé 51 ans d’épiscopat au service de l’Église et du peuple de Dieu. Sa devise, « Que tous soient un », demeure le témoignage vivant de son ardent désir d’unité et de paix.

Dès la nouvelle de son appel vers le Père, pour consacrer son âme au Seigneur, le peuple de Dieu de Goma s’est joint à l’Ordinaire du lieu ainsi qu’à tous les prêtres, religieux et religieuses à travers des prières et de vêpres de l’office des défunts à la procure Saint André de Goma, où habitait Mgr Faustin puis à la Cathédrale de Goma où a eu lieu sa veillée mortuaire le vendredi 31/11/12025 avant de procéder à ses funérailles le samedi 1er novembre 2025.

Au sanctuaire d’adoration, ancienne Cathédrale de Goma et place sur laquelle Mgr Faustin Ngabu a reçu son ordination épiscopale, s’est déroulée alors la messe funèbre suivie de l’enterrement digne au sein de ce même sanctuaire.

Dite par Mgr François Maroy, Archevêque de Bukavu, cette messe funèbre a connu la concélébration de 7 autres évêques venus du Congo et du Rwanda, d’une centaine des prêtres, de plusieurs religieux et religieuses ainsi que des milliers de fidèles chrétiens de Goma, des délégations de Bunia et de Mahagi-Nioka.

Dans son homélie, l’Archevêque de Bukavu a invité les fidèles à suivre le modèle de Mgr Faustin Ngabu, celui d’un combattant de la foi et d’un pasteur qui a voué sa vie à prôner la paix et à lutter contre les antivaleurs.

Dans les prises des paroles, la CENCO, par son 1er secrétaire général, Abbé Georges Kalenga, a salué la mémoire d’un architecte mystique du dialogue et de la foi.

L’ACEAC de son coté, dans le message lu par Mgr Vincent Harolimana, a salué la mémoire d’un pionnier de la communion ecclésiale en Afrique centrale. Pour elle, Mgr Faustin Ngabu est un « Grand pasteur » qui a marqué l’histoire du diocèse de Goma par son dévouement et sa proximité.  Il a ensuite insisté sur le rôle visionnaire de Mgr Ngabu dans la construction de la communion ecclésiale, non seulement au sein de l’Église du Congo, mais aussi entre les diocèses du Burundi, de la République Démocratique du Congo et du Rwanda. C’est sous son impulsion qu’est née, le 3 décembre 1984, l’Association des Conférences Épiscopales de l’Afrique Centrale.

Pour Mgr Willy Ngumbi, évêque de Goma, Mgr Faustin Ngabu est un père, évoquant une relation de père et fils ; « je suis son fils, je suis son produit. Il m’a ordonné prêtre en 1993 et m’a encore accueilli ici quand j’ai été nommé évêque de Goma. Il a toujours été près de moi pour des orientations et des conseils chaque fois qu’il le pouvait. Cette transmission générationnelle montre comment l’influence d’un homme d’Église peut façonner des décennies de vie pastorale », a déclaré Mgr Willy.

Il a ensuite adressé un message de condoléances à toute la famille biologique de Mgr Faustin Ngabu et l’a remercié d’avoir donné son fils pour l’œuvre de Dieu et de l’Église notre mère.

S’en est suivi alors les absoutes ainsi que l’enterrement au sein du sanctuaire d’adoration de Goma, où il git désormais au près de son prédécesseur Mgr Joseph Busimba, 1er évêque de Goma ; et à quelques mètres du Bienheureux Floribert Bwana Chui dont ses reliques sont désormais enterrés dans ce même édifice.

Dans une région encore secouée par les violences, Son message de fraternité et son combat contre les divisions restent un testament précieux pour les générations futures et pour tous les pays des Grands-Lacs.

Angèle Buke et Lydie Waridi Kone

Communication

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Aimer gratuitement https://diocesedegoma.org/2025/11/03/aimer-gratuitement/ https://diocesedegoma.org/2025/11/03/aimer-gratuitement/#respond Mon, 03 Nov 2025 09:25:45 +0000 https://diocesedegoma.org/?p=1383
Méditation sur l’Évangile du jour
Aimer gratuitement

Lundi 3 novembre 2025

Saint Martin de Porrès, religieux

Couleur liturgique : vert

Évangile selon saint Luc 14, 12-14

En ce temps-là, Jésus disait au chef des pharisiens qui l’avait invité : « Quand tu donnes un déjeuner ou un dîner, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins ; sinon, eux aussi te rendraient l’invitation et ce serait pour toi un don en retour. Au contraire, quand tu donnes une réception, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; heureux seras-tu, parce qu’ils n’ont rien à te donner en retour : cela te sera rendu à la résurrection des justes. »

Prière

« Seigneur Jésus, apprenez-nous à être généreux, à vous servir comme vous le méritez, à donner sans compter, à combattre sans souci des blessures, à travailler sans chercher le repos, à nous dépenser, sans attendre d’autre récompense, que celle de savoir que nous faisons votre sainte volonté. »
(Prière scoute du P. Sevin)

Demande

Seigneur Jésus, aide-moi à aimer gratuitement.

Réflexion

  1. Nous venons de fêter la Toussaint et les fidèles défunts et nous continuons notre marche vers la solennité du Christ, Roi de l’univers, qui viendra clôturer l’année liturgique. L’Église nous invite à contempler les fins dernières, ces vérités qui concernent ce qui nous attend à la fin de notre existence sur terre, la mort, le ciel, l’enfer, etc.
    Dans l’Évangile d’aujourd’hui, le Seigneur nous parle d’une action qui nous sera rendue à la résurrection des justes, notamment celle de faire le bien à ceux qui ne peuvent pas nous le rendre.
  2. Quel enseignement Jésus veut-il nous laisser par cette invitation ? Jésus nous rappelle que, par nature, l’amour est un acte gratuit. Si je ne fais le bien que lorsque cela me convient ou me rapporte quelque chose, l’amour que mon geste exprime perd de sa force et de sa pureté. Comme nous le dit si bien saint Paul dans son hymne à la charité dans sa Lettre aux Corinthiens, l’amour ne cherche jamais son intérêt. Suis-je capable de rendre un service ou répondre à un besoin de mon prochain sans calculer ce que cela me coûte ou pourrait me rapporter à long terme ?
  3. L’invitation du Seigneur à faire entrer les boiteux et les estropiés à notre table n’est pas seulement une exigence évangélique. Elle nous parle aussi du Cœur de Dieu. Dieu nous aime en dépit de notre pauvreté et de notre petitesse. Il est le premier à vouloir nous faire participer à son banquet. Sur terre, c’est le banquet de l’Eucharistie et, à la fin de notre existence, il nous invitera à celui du Règne des cieux. Le Seigneur nous aime d’un amour gratuit. Pour nous y préparer, il nous offre son pardon et sa miséricorde par les sacrements de son Église, notamment celui de la réconciliation. Est-ce que je me laisse transformer par le Seigneur ?

Dialogue avec le Christ

Seigneur Jésus, je te rends grâce pour ton amour fidèle et inconditionnel. En dépit de ma pauvreté, de ma fragilité et de ma faiblesse, tu m’accueilles et tu m’aimes comme ton enfant. Enseigne-moi comment aimer sans calcul et gratuitement. Dilate mon cœur parfois égoïste et mesquin afin qu’il te ressemble chaque jour un peu plus.

Résolution

Je pose un acte de charité désintéressé envers quelqu’un, sans calcul ni sans chercher de reconnaissance.

Père Richard Tardiff, LC

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HOMÉLIE DE LA SOLENNITÉ DE TOUS LES SAINTS https://diocesedegoma.org/2025/11/03/homelie-de-la-solennite-de-tous-les-saints/ https://diocesedegoma.org/2025/11/03/homelie-de-la-solennite-de-tous-les-saints/#respond Mon, 03 Nov 2025 09:20:41 +0000 https://diocesedegoma.org/?p=1380 Dimanche,  02 Novembre 2025

Ap 7, 2-4. 9-14 ; Ps 23, 1-6 ; 1Jn 3, 1-3 ; Mt 5, 1-12.

Frères et sœurs dans le Christ,

En ce jour où nous nous unissons d’une manière particulière à l’Église céleste, contemplant la magnificence de Dieu à la travers la foule immense qu’on ne peut dénombrer, la liturgie de la parole tourne autour de la vocation universelle à la sainteté et du chemin pour y parvenir, les béatitudes, nous incitant ainsi à prendre les saints comme des modèles. Cependant, d’entrée de jeu, l’esprit se questionne sur le sens du culte des saints.

La fête liturgique des Saints est une fête du Christ et de l’Église, elle s’insère dans le grand mystère pascal du Christ et de l’Église, son corps mystique. La mémoire des saints est célébrée au cours de l’Eucharistie pour souligner que le Mystère du Christ est la source de toute sanctification et de toute glorification. Ainsi, la célébration de la fête des saints dans l’Eglise n’est rien d’autre que la célébration de l’unique mystère du Christ dont ils sont témoins éloquents.

Par ailleurs, la Toussaint est la fête de notre vocation et de notre espérance. Elle nous encourage à semer aujourd’hui la petite graine de la sainteté en vivant concrètement les Béatitudes. Nous fêtons aujourd’hui tous les saints officiellement connus et ceux, connus de Dieu Seul ; telle la foule immense décrite dans la première lecture, il s’agit des fidèles qui ont vécu dans l’amitié de Dieu et contemplent maintenant sa gloire.

Frères et sœurs, la vision de l’apocalypse et la révélation de saint Jean dans sa première lettre sont une conséquence positive des béatitudes vécues pendant la vie terrestre. Faire partie de la foule immense et voir Dieu tel qu’Il est, est l’idéal du cheminement chrétien.

En effet, l’évangile nous présente les béatitudes comme étant un chemin à contre-courant. Jésus ne proclame pas bienheureux ceux que le monde considère comme tels, les riches, les puissants, ceux qui réussissent sans effort. Il proclame heureux les pauvres de cœur, les doux, ceux qui pleurent, ceux qui ont faim et soit de justice, les miséricordieux, les cœurs purs, les artisans de paix et ceux qui sont persécutés.

Néanmoins, les béatitudes ne nous procurent pas seulement la gloire éternelle, elles sont encore le moyen de rendre notre vie aussi heureuse qu’il est possible ici-bas. En effet, ceux qui suivent les béatitudes jouissent déjà d’une paix et d’un contentement intimes qui sont le principe, bien qu’encore imparfait, du bonheur éternel. C’est pourquoi, la première et la dernière béatitude qui promettent le royaume de Dieu encadrent les autres qui promettent des manifestations anticipées de ce Royaume : la consolation, la nourriture, la miséricorde, la vraie Patrie, la vision de Dieu et la filiation divine.  Cet ensemble de qualités surnaturelles, propres aux membres du Royaume de Dieu, dessine les traits de l’homme chrétien. C’est tout un programme concret pour la vie du chrétien, une spiritualité accessible à tous, dans la vie de chaque jour. Les béatitudes sont l’autoportrait de Jésus et, donc la règle parfaite de vie chrétienne. Ainsi, tout baptisé doit, et par la grâce de Dieu, il peut vivre dans sa vie quotidienne la spiritualité des béatitudes, qui n’est pas l’apanage d’une élite, mais bien au contraire l’idéal de vie pour tous. En effet, le sermon sur la montagne qui s’ouvre avec les béatitudes culmine dans ses mots que le Christ adresse à tous et qui sont l’expression de la vocation universelle : « vous, donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. » (Mt 5, 48).

En ce jour, par l’intercession de tous les saints, demandons au Seigneur la grâce d’accueillir et de vivre l’esprit des Béatitudes, afin de grandir dans l’Espérance et la Pureté, et de rejoindre un jour la foule innombrable et voir Dieu tel qu’Il est.

Abbé Eric SEYANGA.

 

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Méditons ensemble afin que Dieu m’appelle par son nom https://diocesedegoma.org/2025/10/28/meditons-ensemble-afin-que-dieu-mappelle-par-son-nom/ https://diocesedegoma.org/2025/10/28/meditons-ensemble-afin-que-dieu-mappelle-par-son-nom/#respond Tue, 28 Oct 2025 12:51:47 +0000 https://diocesedegoma.org/?p=1378
Méditons ensemble afin que Dieu m’appelle par son nom
 

 

Mardi 28 octobre 2025

Saint Simon et saint Jude, apôtres

 

Couleur liturgique : rouge

Évangile selon saint Luc 6, 12-19

En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. Le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze auxquels il donna le nom d’Apôtres : Simon, auquel il donna le nom de Pierre, André son frère, Jacques, Jean, Philippe, Barthélemy, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Simon appelé le Zélote, Jude fils de Jacques, et Judas Iscariote, qui devint un traître. Jésus descendit de la montagne avec eux et s’arrêta sur un terrain plat. Il y avait là un grand nombre de ses disciples et une grande multitude de gens venus de toute la Judée, de Jérusalem, et du littoral de Tyr et de Sidon. Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impurs retrouvaient la santé. Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une force sortait de lui et les guérissait tous.

Prière

Seigneur, je te confie cette nouvelle journée. Ouvre mon cœur pour que je puisse écouter ta Parole et ensuite la mettre en pratique. Que ce soit toi qui guides mes pas tout au long de cette journée. Amen.

Demande

Seigneur, tu me connais et tu m’appelles par mon nom. Aide-moi à t’écouter et à répondre à ton appel.

Réflexion

  1. « Jésus s’en alla (…) pour prier. »
    Aujourd’hui nous fêtons les saints apôtres Simon et Jude et l’Évangile de ce jour nous propose le passage où Jésus choisit ses apôtres. Nous constatons qu’avant tout chose le Seigneur se retire pour prier : « Jésus s’en alla dans la montagne pour prier, et il passa toute la nuit à prier Dieu. » Ce n’est pas la première fois que Jésus se retire un grand moment pour prier avant un moment décisif. La prière lui est donc essentielle, le dialogue avec son Père est un élément central de son existence dont nous ne pouvons pas faire abstraction. Ces versets nous invitent donc à nous poser la question suivante : est-ce que je prends le temps de prier dans ma vie pour demander conseil à Dieu dans les moments importants afin d’être sûr qu’il me guide et m’éclaire dans mes choix.
    Le pape Benoît XVI, en commentant ce passage lors d’une audience, invite chaque chrétien à : « une relation intense avec Dieu, à une prière qui ne soit pas occasionnelle, mais constante, pleine de confiance, capable d’éclairer notre vie, comme nous l’enseigne Jésus. Et demandons-lui de pouvoir communiquer aux personnes qui nous sont proches, à ceux que nous rencontrons sur notre route, la joie de la rencontre avec le Seigneur, lumière pour notre existence. » (Benoît XVI, Audience générale du 30 novembre 2011)
  2. « Il appela ses disciples et en choisit douze. »
    Jésus prie donc dans ce passage et il s’agit du moment où il choisit ses apôtres, ceux qui vont être les plus proches de lui. Rappelons-nous qu’à l’époque de Jésus les personnes choisissaient le scribe ou le maître de la loi qu’ils voulaient écouter et suivre. Avec Jésus c’est différent, c’est lui qui appelle. De plus il ne s’agit pas d’un appel impersonnel ou collectif. Il les appelle un par un, par leur prénom : Pierre, André, Jacques et ainsi de suite. Cet appel de Jésus à le suivre de plus près se perpétue encore aujourd’hui. Il appelle chacun d’entre nous par notre nom pour devenir ses amis. Il ne s’agit plus ni de Pierre ni de Jean mais de moi, il prononce mon nom, il m’appelle.
    En effet le Seigneur nous connaît personnellement et nous invite à le suivre quels que soient l’endroit ou la condition dans lesquels nous nous trouvons. Tout homme est appelé à devenir disciple du Christ et à transmettre le message que Dieu s’est fait homme et qu’il est mort pour nous. Demandons donc au Seigneur la grâce de pouvoir ouvrir nos oreilles afin d’écouter son appel et de pouvoir y répondre.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, aide-moi à suivre ton exemple, toi qui allais prier ton Père à tout moment. Aide-moi à te chercher et à te prier afin que ce soit toi qui m’éclaires tout au long de ma vie. Tu me connais et tu m’appelles par mon nom. Fais aussi que je sois capable de répondre à ton appel afin de pouvoir toujours suivre la volonté de ton Père.

Résolution

Aujourd’hui, avant de commencer chaque nouvelle activité, prendre un moment de silence pour la confier au Seigneur.

Jean-Baptiste Ribes

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Goma : l’inhumation de Mgr Faustin Ngabu fixée au samedi 01ier novembre https://diocesedegoma.org/2025/10/27/goma-linhumation-de-mgr-faustin-ngabu-fixee-au-samedi-01ier-novembre/ https://diocesedegoma.org/2025/10/27/goma-linhumation-de-mgr-faustin-ngabu-fixee-au-samedi-01ier-novembre/#respond Mon, 27 Oct 2025 12:18:59 +0000 https://diocesedegoma.org/?p=1371 L’évêque émérite du diocèse de Goma, Monseigneur Faustin Ngabu, qui s’est éteint dimanche 26 octobre 2025, sera inhumé samedi  01ier novembre 2025 au sanctuaire d’adoration de Goma. L’enterrement aura lieu après une messe de requiem à la paroisse cathédrale Saint-Joseph.

Ce programme prévoit d’autres activités qui s’ouvrent déjà ce lundi. Les vêpres de l’office des défunts aura lieu à la procure Saint André et dans toutes les communautés sacerdotales et religieuses. Le triduum de prière ira de mercredi 29 au vendredi 31 octobre. Dans son communiqué nécrologique, la chancellerie diocésaine de Goma invite à l’unité dans la prière pour le repos éternel apaisé de Monseigneur Faustin Ngabu, évêque émérite de Goma.

« Que tous les consacrés en dehors de la ville de Goma s’unissent à toute la communauté diocésaine en priant les vêpres de l’office des défunts à la même heure dans leurs communautés respectives », note l’abbé Christian Kisonia. Enfin, ce message pastoral précise que le deuil se tient à la procure Saint-André de Goma.

Condoléances du diocèse de Butembo-Beni

Joignant sa peine à celle du diocèse de Goma, le diocèse de Butembo-Beni présente ses condoléances chrétiennes à son Excellence Mgr l’Évêque de Goma, ainsi qu’à la famille biologique de l’illustre disparu. En communion avec toute la Conférence Épiscopale Nationale du Congo et avec toutes les personnes éplorées par ce deuil, le diocèse de Butembo-Beni recommande l’âme de l’Illustre disparu à la miséricorde divine.

Devenu évêque du diocèse de Goma le 7 septembre 1974, Monseigneur Faustin Ngabu l’a dirigé pendant 36 ans avant de démissionner en mars 2010. Son engagement était plus fixé en faveur de l’unité, la paix, mais aussi du développement social et pastoral. L’Évêque émérite de Goma est décédé dimanche, à l’Hôpital Charité Maternelle de Goma, à 90 ans. Sa disparition plonge le diocèse de Goma, actuellement dirigé par Mgr Willy Ngumbi, dans une profonde tristesse.

hislain Siwako & Visesa Louangel

Communication (diocèse de Butembo-Beni)

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